Image : PC vue depuis le quartier de Ohama ou on peut voir « les trois îles » appelées Mitsushima
Commençons par la mauvaise nouvelle
J’ai appris récemment qu’on me demandait dans le cadre de mon travail de créer un compte Instagram dans le but de promouvoir la région.
En quoi est-ce une mauvaise nouvelle ? Disons simplement que je n’ai jamais été une grande fan des réseaux sociaux. Me mettre en avant, raconter des choses personnelles sur ce que je vis et sur mon quotidien à travers des vidéos, images ou des histoires courtes, qui font envie, qui inspirent, je ne sais pas si je me reconnais dans cela.
Ce site jusqu’à présent offre l’avantage de pouvoir un peu plus creuser, citer mes sources, je me sens moins restreinte. Mais voilà, à Toba aussi, nous sommes dans l’ère des émotions et des sources d’inspiration !
Et la bonne nouvelle ?
La bonne nouvelle, car oui, il y a une bonne nouvelle, c’est que ce compte sera en français et on m’a dit explicitement que je décidais toute seule de ce que je voulais dire et poster.
En clair, j’ai carte blanche.
Réseaux sociaux et vie professionnelle au Japon
J’en profite pour faire une petite parenthèse : depuis mon arrivée en poste et je pense que cela est ressenti de façon plus générale par les étrangers travaillant au Japon, la barrière entre vie privée et vie professionnelle est moins nette qu’en France.
Un bon exemple, ce sont les réseaux sociaux. L’équivalent de Whatsapp, Signal ou Telegram au Japon s’appelle LINE. À part pour les générations de plus de 60 ans qui préfèrent toujours le téléphone, les autres utilisent principalement cette application pour leurs échanges. Et c’est valable pour vos collègues aussi. Imaginez, vous allez échanger des messages sur Whatsapp avec votre chef de division après le boulot ! Fin de la parenthèse.
Instaquoi ?
Revenons à Instagram, je ne suis pas la seule avec le même type de poste à qui on demande de gérer un compte Instagram.
Comme en France, il semble qu’il y ait la même incompréhension sur l’intérêt d’utiliser un réseau social pour communiquer. On estime mal aussi le travail fourni derrière. On se dit juste maintenant, « il faut être sur les réseaux sociaux » alors on crée un compte, et après on se lamente qu’il n’y ait pas grand monde qui nous suive.
Bon, j’avoue, j’ai quand même quelques réserves sur la finalité de ce compte. Trouver des francophones qui 1. utilisent Instagram, 2. s’intéressent au Japon, 3. s’intéressent à Toba, je ne m’attends pas à une avalanche de « followers » ( oui je m’y mets ).
Voilà la nouvelle tâche qui m’attend. Après, cela fait quand même plaisir de savoir que je vais avoir la maîtrise de ce que je raconte. Je pense saisir à peu près ce que j’aimerais écrire pour donner des infos intéressantes, et pas juste des posts de promotion quelconque. L’intérêt c’est d’apporter des choses plus concrètes, des astuces comme dans mon cas pour préparer un voyage. Et puis interpeler, et présenter des choses nouvelles, le monde continue de tourner. Et je pense qu’on recherche plus maintenant la sincérité dans les posts et pas un monde édulcoré.
J’ai réfléchi à une idée de nom qui me permette de partager l’intérêt que je trouve à Toba avec un deux autres objectifs, que le mot soit aussi facilement prononçable en japonais et qu’il puisse aussi se dire en anglais.
Et ça donne quoi ?
Cela donne : Fantastique Toba
Fantastique, parce que cela évoque pour moi plusieurs choses dans Toba.
Son côté hors du temps, qui s’écarte de l’ordinaire, qui permet d’aller hors des sentiers battus,
Son côté un peu plus mystique et introspectif, qui fait appel à notre imaginaire avec ses traditions et cérémonies en lien avec la mer.
Et enfin le cadre qu’offre la région et ses « fantastiques » paysages.
C’est ce que j’aime dans Toba.
Mais vous, vous en dites quoi ?
Pour ceux qui ont Instagram, je suis preneuse de vos conseils ^^’ car j’ai besoin de mettre le pied à l’étrier.
Et pour ceux qui sont prêts à me suivre et bien c’est ICI.